Résumé
Phia Menard érige un temple de carton, quatre acrobates et une chanteuse dressent à leur tour un château de cartes. Ces architectures fragiles et éprouvantes sont à l’image de nos civilisations en crise. Avec ce triptyque physique et plastique, l’artiste nantaise poursuit sa recherche sur les imaginaires de la métamorphose et signe une pièce extrême, une œuvre-monument.
C’est une Athéna punk montant un immense Parthénon de carton qui s’effondre sous le déluge (Maison Mère). Ce sont des ouvriers-soldats qui, sous le commandement d’une contremaîtresse-chanteuse, dressent une tour sans but ni fin (Temple Père). C’est un être humain qui vient à la rencontre d’autres êtres humains (La Rencontre Interdite). Dans le silence, portés par la voix, cadencés par les sons, à partir de rien ou sur des ruines, ils bâtissent… mais jusqu’où ? Entre 2016 et 2021, à la Biennale d’art contemporain de Kassel puis au Festival d’Avignon, Phia Ménard conçoit une nouvelle œuvre explorant « l’injonglabilité » et la déconstruction avec la matière, les éléments et les corps. Ces trois contes, sans morale, interrogent le pouvoir, l’action et l’insoumission, comme « une prière pour Europe ».
En coréalisation avec le lieu unique centre de culture contemporaine de Nantes
Avec le soutien de La Cité des Congrès de Nantes