Histoire
Kuduro, pantsula, krump, voguing : ces danses urbaines sont au cœur d’une chorégraphie hybride signée Marco Da Silva Ferreira, révélation portugaise. À un rythme fou, cette métaphore effrénée de la fraternité propage ce que pourrait être un geste collectif, hérité de pratiques ancestrales. Imitation, opposition, similitudes et différences : une humanité en somme.
Dans le silence, un homme solitaire martèle le sol. Plus tard, ils seront sept, en jogging, le visage peint en jaune, à reproduire, amplifier, transformer le mouvement premier. Forment-ils une tribu, une armée ? Est-ce un rituel, une manifestation ? Du mimétisme de la masse à la liberté individuelle, c’est à travers un héritage de gestes primitifs – issus de danses traditionnelles, académiques, urbaines ou virales plus ou moins anciennes et lointaines – que l’artiste interroge la mémoire et la transmission qui tissent nos langages. Mue par une impulsion partagée, la danse est animée d’une puissance terrienne régénérante. Du claquement de langues aux pulsations du dancehall, la bande originale insuffle une cadence hallucinée à cette chorégraphie de la relation.
Trajectoires est un projet proposé par le Centre Chorégraphique National de Nantes avec le lieu unique scène nationale de Nantes, Théâtre ONYX scène conventionnée danse et arts du cirque, le TU-Nantes scène jeune création et émergence, Le Grand T théâtre de Loire-Atlantique, Stereolux musiques actuelles et arts numérique, Musique et Danse en Loire-Atlantique, Angers Nantes Opéra.
En partenariat avec le Château des Ducs de Bretagne – musée d’histoire de Nantes, le Nouveau StudioThéâtre, l’Espace international Cosmopolis, la Maison des Arts de Saint-Herblain, le Quatrain espace culturel de Clisson Sèvre & Maine Agglo, SEPT CENT QUATRE VINGT TROIS/Cie 29 x 27.
Avec le soutien de la Ville de Nantes, le Département de Loire-Atlantique, la Région des Pays de la Loire.
