En décembre 2024, la présidente de la région Pays-de-la-Loire a décidé sans concertation une baisse inédite de - 73% des crédits pour la culture, mais aussi pour l’égalité femme-hommes, le sport et les solidarités.
Depuis, chaque semaine, les attaques contre le service public des arts et de la culture se font de plus en plus nombreuses. C’est tout le modèle français, fondé sur une coopération entre les collectivités et l'Etat, qui est mis à mal. Pourtant, nous savons que ce modèle a permis le développement d’une riche vie culturelle qui contribue largement à l’attractivité de nos villes et de nos régions, à la qualité de vie de leurs habitants, et à l’éducation de nos jeunes à la sensibilité artistique.
Les spectacles que le Grand T programme font souvent l'objet de représentations scolaires (réservées aux collégiens) ou servent de base pour des ateliers adressés aux collégiens et encadrés par les artistes. C’est cela, entre autres, que financent les subventions à la culture.
Et pourtant : 9 régions ont d’ores et déjà voté des crédits en baisse pour la culture en 2025. Dans plusieurs départements, sous la pression des économies réclamées par l’Etat, les budgets alloués à la culture diminuent fortement également.
Aujourd’hui, des milliers d’emplois sont menacés. De nombreux licenciements ont d’ores et déjà été annoncés dans les compagnies artistiques et les associations culturelles tandis que les théâtres, les festivals, centres d’art ou lieux de résidence d’artistes sont contraints de réduire leur activité, ce qui produira plus de chômage encore. Bientôt, c’est la qualité de la vie culturelle qui en pâtira, tout comme la qualité de la création artistique ainsi que l’attention donnée aux jeunes et aux personnes les plus fragiles par les acteurs de la culture publique.
Tout un pan de ce qui fonde nos relations sociales sera fragilisé, tout comme les espaces d’éducation et de recherche, d’intelligence partagée et de liberté d’expression.
Après la semaine de mobilisation du 17 au 23 mars, nous continuons de défendre notre avenir, celui de nos enfants, des générations futures d’étudiant·es, de lycéen·nes, de collégien·nes, afin qu’ils aient eux aussi accès à une culture vivante.
Nous nous mobilisons aussi pour ne pas laisser le marché réguler seul l’offre culturelle. Nous nous mobilisons pour la diversité culturelle, la liberté de création, l’utilité sociale des arts et de la culture.
Si vous le souhaitez :
● suivez-nous sur les réseaux sociaux et partagez nos publications avec le #deboutpourlaculture