résumé
1740. Mise en esclavage par les premiers Français installés sur les terres de l’actuel Québec, Marguerite Duplessis est la première femme autochtone à avoir tenté une action en justice pour revendiquer sa liberté. Quatre actrices incarnent tour à tour l’héroïne, chantent, dansent, interrogent l’archive et attisent le feu de toutes les Marguerite, femmes en lutte d’hier et d’aujourd’hui. La pièce volcanique de l’artiste-activiste anichinabée Émilie Monnet éclaire notre Histoire.
Nous sommes en 1740 : depuis 200 ans, la France colonise un ensemble de territoires d’Amérique qu’elle nomme Nouvelle-France. Marguerite Duplessis, de la nation des Panis, achetée pour être revendue, veut faire reconnaître son droit à la liberté. Elle intente un procès qu’elle perd et est embarquée vers la Martinique, où l’on perd sa trace. Autrice, comédienne et metteuse en scène, Émilie Monnet rassemble des artistes autochtones et afrodescendantes pour réaliser un projet documenté, alliant création sonore, dramaturgie et réappropriation de l’archive. Tissant un lien entre le passé et le présent, ce chant aux ancêtres nourrit le feu qui gronde et appelle au renouveau.
En coréalisation avec Le Lieu Unique, scène nationale de Nantes
Avec le soutien de Solstice, Pôle européen de production et de diffusion (Pays de la Loire, Fédération Wallonie-Bruxelles, Västra Götalandsregionen, Suède)