résumé
C’est le « stand-up triste » d’une femme trans. Rythmée par son verbe, son tact et ses punchlines, l’histoire que Laurène Marx raconte n’est pas que la sienne, c’est celle des minorités et, au final, de toute une société. Par le détail et par la chair, l’autrice-performeuse aborde la transition, la norme et la représentation, répandant autour d’elle le feu et la tendresse.
Sweat coloré, jogging noir, elle s’installe au micro, au centre de l’avant-scène, face public, en mode stand-up. Elle dit « tu » à celles et ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’être une femme trans, qui n’imaginent pas la violence de certains regards, les insultes, les coups, les opérations, le besoin d’argent, la prostitution. Laurène Marx témoigne de son vécu et de ceux de ses amies d’ici ou d’ailleurs, toujours ostracisées, aux corps souvent fétichisés. Elle parle « pour créer plus de culture et pas plus de fantasme », pour faire « comprendre-comprendre » dit-elle, la non-binarité, pas intellectuellement mais par les sensations. Ce manifeste, écrit en collaboration avec Fanny Sintès - cofondatrice avec Laurène Marx de leur compagnie basée à Nantes - est une nécessité publique.
En coréalisation avec le TU-Nantes scène jeune création et arts vivants
Voisinages est un dispositif soutenu par la Région des Pays de la Loire pour encourager la diffusion des équipes artistiques. Pour un temps sois peu est en tournée dans les
Pays de la Loire à Mayenne, Le Mans et Nantes.