Résumé
Les abysses océaniques et les imaginaires humains ont en commun d’abriter l’inconnu. En enquêtant sur les multiples expéditions échouées vers l’Atlantide, l’écrivain Martin Mongin, l’utopiste Simon Gauchet et leurs acolytes nous entraînent dans un vertige philosophique, scientifique et sensible vers « ce qui gît, englouti, dans l’inconscient de l’humanité ».
Et si l’Atlantide, cité mythique submergée, symbolisait une catastrophe originelle ? Et si c’était la trace de cet effondrement premier que cherchaient dans leur propre psyché celles et ceux qui partent en quête du continent disparu ? La Grande Marée, image du lointain retrait des eaux et de sa remontée, nourrit l’imaginaire de l’équipe artistique. Simon Gauchet part à son tour en quête de ce qui est englouti en nous et hors de nous, de Saint-Just à Santorin via le Cap Fréhel et le mont Saint-Michel. L’épopée rapportée au plateau révèle une expérience aussi fascinante que mystérieuse.
En coréalisation avec le TU-Nantes scène jeune création et arts vivants
Dans la presse
« Pendant les deux heures que dure la Grande Marée, on traversera ensemble des tempêtes et des déserts de pierres, on plongera dans des grottes sous-marines et dans des tréfonds de nos mémoires. (...) C’est brillant, drôle et jamais démonstratif. » Sonya Faure, Libération
« Après Le Beau Monde, son précédent spectacle, Simon Gauchet poursuit son travail sur des mondes enfouis. Il sait que l'âge d'or a laissé une mémoire mythique profonde. Ce garçon qui embellit tout ce qu'il touche ne cesse d'étonner. Comble de l'élégance, jamais, il ne pèse. » Anthony Palou, Le Figaro
« Simon Gauchet affirme le bienfait des utopies qui aident à penser autrement. Sa mise en scène est celle d’un compositeur de visions. Un travail qu’il mène en artisan soucieux de conjuguer l’image, le son et le rythme. Le résultat est là : La Grande Marée existe devant soi et en soi. » Joëlle Gayot, Le Monde
« Essaye de te souvenir ou à défaut invente, écrivent les comédiens, au tout début de la pièce, avec de l’eau sur la paroi noire au lointain. Servie par une distribution vive et remarquable, La Grande Marée se dévoue entièrement à cette idée. (...) De là naît un théâtre profond et émouvant. » Samuel Gleyze-Esteban, L'œil d'Olivier
« En bateau ou à pied, en plongeant ou en explorant comme des spéléologues, Gaël Baron, Yann Boudaud, Rémi Fortin et Cléa Laizé sont les magnifiques explorateurs et narrateurs de ces voyages, qu’ils se réapproprient au présent. (...) À chaque instant c’est l’imaginaire du comédien, son implication créatrice, qui nous happe et nous conduit à participer au voyage, avec la complicité de l’écrivain Martin Mongin. » Hélène Kuttner, Artistik Rezo