Figure montante de la danse hip-hop contemporaine, Amala Dianor vient pour la première fois au Grand T avec une soirée en deux volets. Avec ces deux trios, il rassemble la fine fleur d’une génération de danseurs qui, depuis la street dance jusqu’aux confins de l’abstract, travaille à partir de son héritage, sans dogme, pour tendre un peu de beauté vers l’autre.
New School ? C’est la nouvelle école du hip-hop : de jeunes pousses qui, éloignées des battles, ne s’affrontent plus mais avancent en résonance, épurent les pas qu’ils ont appris et jouent avec l’abstraction. Quelque part au milieu de l’infini ? C’est un trio masculin offrant une variation autour de la rencontre. Depuis leurs origines — sénégalaise, burkinabé et algérienne — les trois interprètes invitent à suspendre le temps et l’espace, à ouvrir le dialogue. Les harmonies électroniques enveloppent cet univers délicat et tonique à la fois, où le mouvement d’une grande sensualité se propage par glissés, ondulations et regards. Entre danses africaines traditionnelles, hip-hop et écriture contemporaine, ils cherchent un point de rendez-vous, quelque part, ici, au milieu de l’infini.